La Cour des comptes recrute six auditrices et auditeurs par la nouvelle voie d’accès à l’Institution prévue par la réforme de l’encadrement supérieur de l’État, ouverte aux candidat.e.s justifiant d’au moins deux ans d’expérience dans l’administration dans un des corps ou cadres d’emplois répertoriés dans l'avis de vacance.
La réforme de la haute fonction publique permet ainsi à la Cour des comptes de réaffirmer son ouverture à des profils aux parcours professionnels diversifiés (ministères, inspections générales, préfectures, collectivités territoriales ...)
Profils recherchés : motivation, curiosité, pluridisciplinarité, indépendance, capacités d’analyse et de synthèse, appétence forte pour l’enquête, les enjeux de la gestion publique et l’amélioration des politiques publiques, travail en équipe, esprit d’initiative et autonomie, créativité, bon relationnel, vision stratégique, capacité à défendre son point de vue de manière étayée.
En adéquation avec les valeurs de la Cour : collégialité, indépendance, contradiction.
Si vous souhaitez postuler, vous devez avoir au moins deux ans d’ancienneté au plus tard au 15 octobre 2023, dans un des corps ou cadres d’emplois mentionnés dans l’avis de vacance et listés par le décret n° 2021-1216 du 22 septembre 2021.
Consulter l'avis de vacance d'emplois
Consulter le décret du 22 septembre 2021
Le dossier de candidature doit être transmis par voie électronique à recrutements-magistrats@ccomptes.fr et comporter les pièces suivantes :
La date limite de candidature est fixée au vendredi 14 avril 2023.
Les articles L. 122-7, L. 122-8 et suivants du code des juridictions financières tels qu’issus de l’ordonnance n° 2021-702 du 2 juin 2021 portant réforme de l’encadrement supérieur de la fonction publique de l’État, prévoient une nouvelle procédure de recrutement des auditeurs à la Cour des comptes.
Consulter l'arrêté du 16 mars 2022 portant nomination au comité consultatif
Les avis relatifs respectivement à la désignation de conseillères, conseillers référendaires au tour extérieur à la Cour des comptes et aux modalités pratiques ont été publiés au Journal Officiel le 1er octobre 2022.
Consultez ici les deux avis :
Au titre de l'année 2023, deux postes de conseillères, conseillers référendaires ont vocation à être pourvus par la voie du tour extérieur. S'y ajoutent six postes de conseillères, conseillers référendaires qui sont susceptibles d'être occupés par des conseillères, conseillers référendaires en service extraordinaire (CRSE) exerçant ou ayant exercé ces fonctions à la Cour des comptes pendant une durée d'au moins trois ans.
Le dossier de candidature complet doit être adressé à la direction des ressources humaines de la Cour des comptes, au plus tard le 1er novembre 2022 : Formulaire de candidature
Les dossiers de candidature seront examinés par une commission régie par les dispositions des articles L. 122-9 et L. 122-10 du code des juridictions financières.
Cet espace sera alimenté tout au long de la procédure de nomination.
Contacts : Département des magistrats et de l’encadrement supérieur – DRH (oceane.verrier@ccomptes.fr – toky.ranaivosata@ccomptes.fr)
Réaliser une mobilité à la Cour des comptes, en tant qu’expert de certification, est synonyme d’une expérience professionnelle unique et valorisante dans le secteur public, sur des problématiques complexes dont les enjeux financiers sont souvent significatifs.
Depuis 2006, dans le cadre de sa mission de certification des comptes publics, la Cour des comptes bénéficie du concours d'auditrices, d’auditeurs financiers, soit une cinquantaine d’agents contractuels recrutés en catégorie A+.
Ces auditrices, auditeurs, majoritairement originaires de cabinets d’audit, sont engagés pour contribuer à la mission de certification des comptes de l’État (Première chambre de la Cour), de la sécurité sociale (Sixième chambre de la Cour), ainsi que pour conduire des audits d’organisations internationales.
Les expertes, experts en certification de l’État contribuent ainsi :
Les expertes ou experts rattachés aux équipes de certification des comptes du régime général de la sécurité sociale réalisent des missions similaires au sein de l’une des quatre équipes en charge de la certification des branches du régime général de sécurité sociale (maladie/accidents du travail et maladies professionnelles, famille, vieillesse et recouvrement).
Enfin, un petit nombre d’experts sont dédiés à la conduite d’audits d’organisations internationales. Dans ce cadre, ils sont notamment chargés :
Chaque vacance de poste fait l’objet d’une publication sur des sites de diffusions d’annonces dédiés (« e-financial » et « cadre emploi » principalement).
Les experts en certifications sont recrutés sur la base d’un contrat à durée déterminée (CDD) de 3 ans, renouvelable à l’issue une fois pour deux années complémentaires.
Conformément à l’article L112-7 du code des juridictions financières (CJF), l’emploi de rapporteur.e extérieur.er est ouvert aux magistrats de l’ordre judiciaire, aux fonctionnaires appartenant à l’un des corps recrutés par la voie de l’École nationale d’administration et aux fonctionnaires appartenant à des corps de même niveau de recrutement.
Les fonctionnaires nommés à la Cour des comptes dans le statut d’emploi de rapporteur.e extérieur.e doivent avoir acquis, dans leur carrière antérieure, soit une expérience avérée de l’administration, particulièrement en matière économique, financière et sociale, soit une pratique éprouvée de la fonction de contrôle, soit les deux.
Les rapporteur.e.s extérieur.e.s sont nommés par le Premier président après avis du procureur général, et sont détachés auprès de la Juridiction dans un statut d'emploi pour une durée de trois ans renouvelable une fois, en application des dispositions de l’article R125-1 du CJF.
Les rapporteur.e.s extérieur.e.s participent dans les mêmes conditions que les magistrats aux activités de la Cour des comptes, à l’exception des activités juridictionnelles. À cette fin, ils disposent des droits et pouvoirs attribués à ces magistrats et sont tenus aux mêmes obligations. Ils prêtent serment devant le Premier président.
Le travail de rapporteur.e fait appel à des qualités de rigueur, de perspicacité et de synthèse. Il s’agit, au cours d’un travail souvent conduit en équipe, de s’assurer du « bon emploi des fonds publics » par l’organisme contrôlé, d’analyser la gestion de celui-ci et de donner, à l’issue du contrôle, une vision d’ensemble de cet organisme.
Les fonctions de rapporteur.e extérieur.e à la Cour des comptes sont très diverses du fait de la variété des secteurs de l’activité publique et des statuts des organismes contrôlés (administrations, organismes sociaux, entreprises publiques, associations subventionnées…).
Effectifs au 31 décembre 2019 :
Administration D'Origine | Fonction publique d'État | Fonction publique territoriale | Fonction publique hospitalière | TOTAL |
---|---|---|---|---|
FEMMES | 21 | 16 | 3 | 40 |
HOMMES | 21 | 9 | 5 | 35 |
TOTAL | 42 | 25 | 8 | 75 |
Les juridictions financières comptent un peu plus de 400 vérificateurs, en fonctions à la Cour des comptes (16 %) et au sein des chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC, 84 %).
Les vérificateurs, vérificatrices collaborent, sous la responsabilité des magistrats et rapporteurs extérieurs, aux contrôles et enquêtes relevant de la compétence des chambres auprès desquelles ils sont affectés.
Les agents recrutés doivent disposer de solides connaissances générales en matière de droit, comptabilité et gestion publique. Une expertise technique sur un domaine précis (ex : achats publics, comptabilité, RH, SI, immobilier) est souvent également recherchée.
Compte tenu de la diversité des compétences recherchées, le vivier de recrutement des vérificateurs puise dans les trois fonctions publiques (État, territoriale, hospitalière).
Par conséquent, les vérificateurs, vérificatrices peuvent exercer leur activité en position d’activité (les attachés des juridictions financières relèvent de la gestion du corps des attachés d’administration de l’État - Corps interministériel à gestion ministérielle (Cigem)), ou en détachement pour les agents de catégorie A qui ne relèvent pas du Cigem et les agents de catégories B et C.
Consulter "Place de l'emploi public", premier site d'emploi commun aux trois versants de la fonction publique.
Les dossiers de candidature complétés, dans les formes requises par la fiche précitée, doivent parvenir à l’adresse suivante: recrutement@ccomptes.fr
Au-delà de ses activités de contrôle qui constituent son cœur de métier, le fonctionnement de la Cour repose sur des ressources humaines consacrées aux missions d’appui au contrôle et de soutien.
Le premier enjeu des métiers de l’appui au contrôle est de permettre aux équipes de contrôle d’exercer leur activité selon des procédures sûres, homogènes et respectueuses des prescriptions du code des juridictions financières. L’appui au contrôle aide également à concevoir les outils et les services dont le personnel de contrôle a besoin afin de mener à bien sa mission.
Les agents qui exercent les métiers de l’appui au contrôle sont notamment composés de :
Le fonctionnement quotidien de la Cour repose également sur les directions dites « de soutien », qui accueillent en leur sein :
Consulter "Place de l'emploi public", premier site d'emploi commun aux trois versants de la fonction publique.
À titre subsidiaire, afin de répondre à des besoins temporaires ou à haut niveau d’expertise technique ou spécialisée, les juridictions financières peuvent également être amenées à faire appel, ponctuellement, à des personnels non titulaires.
Si vous souhaitez adresser une candidature spontanée, vous pouvez écrire à recrutement@ccomptes.fr
Place de l'emploi public
Retrouvez les offres d'emploi de la Cour des comptes sur le portail de la Fonction publique : Place de l'emploi public
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Si vous souhaitez adresser une candidature spontanée, vous pouvez écrire à recrutement@ccomptes.fr
La Cour des comptes accueille chaque année plus de 80 stagiaires issus d’horizons diversifiés (universités, IEP, écoles de commerces, écoles d’ingénieurs, etc.)
Les étudiants qui souhaitent rejoindre la Cour des comptes suivent souvent des cursus qui ont vocation à former les futurs cadres de l’État : étudiants en Masters d’affaires publiques, de management, d’ingénierie financière, de droit économique ou financier ou encore en Masters de « public management » ou « economics and public policy ». La Cour accueille également des fonctionnaires-stagiaires en cours de formation (issus par exemple d’institut régional d’administration).
La durée du stage dépend de la mission effectuée par le stagiaire. Celle-ci peut varier entre 1 et 6 mois. Cependant, la majorité des stages entre dans le cadre de la validation d’un Master et dure de 4 à 6 mois.
Le stagiaire est affecté soit dans le domaine du contrôle notamment en chambre sous l’autorité d’un magistrat, soit au sein du secrétariat général, dans les services d’appui au contrôle ou encore dans les directions administratives.
En chambre, le stagiaire peut assister les rapporteurs dans la préparation au contrôle des organismes publics en effectuant des travaux de veille ou de recherche documentaire et juridique.
Le stagiaire se voit confier des études de dossiers. Il peut aussi être amené à rédiger des notes de synthèse sur des thématiques spécifiques liées au sujet du stage. Il peut également assister à certaines réunions d’équipe.
Lorsque la durée de présence effective d’un stagiaire à la Cour est supérieure à 44 jours, son stage fait l’objet d’une gratification dans les conditions définies par les dispositions du décret n° 2014-788 du 10 juillet 2014. Son montant est fixé au prorata de la durée de stage effectuée.
Modalités de candidature
Les demandes de stage doivent être adressées environ 4 mois avant la date souhaitée de début de stage à l’adresse suivante stages@ccomptes.fr accompagnées :
Gestion des candidatures
Votre candidature fera l’objet d’une pré-sélection, à l’issue de laquelle vous pourrez être sollicité(e) pour un entretien. Quelques jours après cet entretien, vous obtiendrez une réponse définitive sur l’issue du stage. Si votre candidature est retenue, le département chargé du recrutement au sein de la Cour des comptes reprendra contact avec vous, afin d’établir les termes de la convention de stage, contresignée avec votre établissement.