La Cour a contrôlé les comptes et la gestion du Centre national du Cinéma et de l’image animée (CNC) pour la période 2011-2022. S’il s’est bien adapté aux mutations du cinéma et de l’audiovisuel, le CNC a multiplié les dispositifs de soutien dans un contexte d’augmentation du niveau d’intervention publique. Il importe qu’il mette en œuvre la réforme qu’il a lui-même annoncée afin d’assurer une efficience durable de ses aides. Par ailleurs, quatrième collecteur de taxes affectées, gérant un budget de 850M€ et doté d’une trésorerie et de provisions abondantes, le CNC doit désormais être doté d’une gouvernance financière solide, qui fait aujourd’hui défaut.