La SPA a déjà fait l’objet de deux précédents contrôles de la Cour, publiés en 2002 et 2009 et très critiques à l’égard du fonctionnement de l’association et de son usage des ressources provenant de ses bienfaiteurs. En réponse, le ministre de l’intérieur avait informé la Cour qu’il entendait saisir l’autorité judiciaire afin de désigner un administrateur judiciaire. L’association est ainsi restée sous administration provisoire de novembre 2009 à juin 2013, date à laquelle une nouvelle équipe dirigeante a été élue. C’est dans ce contexte que s’est déroulé le troisième contrôle de la SPA par la Cour.
Le bilan de la période 2011-2015 apparaît globalement mitigé. Si des améliorations appréciables ont été constatées, en particulier en matière de gestion des legs, de nombreuses insuffisances subsistent, l’association n’ayant pas mis en œuvre certaines des plus importantes recommandations précédentes de la Cour. Celle-ci formule sept recommandations.