Le positionnement stratégique de TVR doit faire l’objet de réflexions en anticipation de la part des actionnaires, en particulier publics, dans le contexte d’un paysage audiovisuel incertain et de ressources publiques contraintes.
Bien qu’améliorée par un effort notable et louable de limitation et de compression des dépenses et une légère amélioration des recettes, la situation financière de la SEM reste fragile et dépendante du soutien public et ce, dans un contexte de très forte concurrence sur le marché publicitaire.
En termes de gouvernance, la chambre a relevé que l’objet social de la société mériterait une adaptation, en particulier de son périmètre géographique d’intervention.
Sans présenter de défaillance majeure, le fonctionnement institutionnel doit faire l’objet d’une approche plus rigoureuse.
RCM doit se mettre en conformité avec la réglementation sur la commande publique pour ses achats qui en relèvent. Si ces achats ont certes pu être effectués avec un souci d’économie des deniers publics et de pertinence technique, certains contrats en cours présentent des défauts, en matière de conditions de renouvellement par exemple.
En termes de gestion interne, l’effort de maîtrise des effectifs a été réel dans les dernières années. La chambre a néanmoins relevé que tous les contrats de travail ne sont pas écrits et que l’accord sur le temps de travail était très favorable aux salariés.
Les suivis du temps et de l’organisation du travail comme de l’utilisation des véhicules de service doivent être améliorés.