Ces moyens accrus impliquent une mesure rigoureuse de l’activité des forces de sécurité intérieure. Cette mesure se heurte aujourd’hui à plusieurs difficultés concernant la fiabilité et la pertinence des informations disponibles. De plus, la police et la gendarmerie peinent à exploiter ces données et ne disposent pas encore d’une démarche de performance adaptée, par exemple pour détecter les situations de sur ou sous-effectif. Enfin, la place du service statistique ministériel doit être confortée et le ministère de l’intérieur gagnerait à développer une fonction d’évaluation et de prospective, afin d’alimenter une vision de moyen terme. À l'issue de son enquête, la Cour estime que le ministère de l'intérieur peut progresser dans ces domaines et formule six recommandations en ce sens.

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