La mission centrale de coordination du travail interministériel est dans l’ensemble assurée de façon efficace par le SGG. Sur deux sujets, des améliorations sont possibles : le nombre de réunions interministérielles, qui reste trop élevé, et la conservation de la mémoire du travail gouvernemental, qui pourrait être mieux assurée.
Au-delà des missions traditionnelles attribuées dès son origine au SGG, d’autres ont connu des rattachements ministériels fluctuants, alors qu’elles participent incontestablement à la coordination interministérielle. La mise en place d’un véritable « centre de Gouvernement », sur le modèle du « cabinet office » britannique, pourrait permettre d’en assurer la permanence et d’en formaliser l’appartenance aux services de Matignon. À court terme, et sans attendre le lancement d’une telle réflexion, il serait souhaitable d’assurer au SGG une plus grande visibilité et une présentation plus lisible de son rôle à l’usage des citoyens.
La Cour formule quatre recommandations.

Florence Piot / Adobe Stock