Si les deux organismes ont été rapidement mis en place et structurés, la convention globale qui doit encadrer leurs responsabilités opérationnelles et financières n'est toujours pas signée, ce qui représente un facteur d'insécurité pour le respect des délais et des coûts. Le contexte sanitaire, économique et social impose une exigence accrue de suivi rigoureux des budgets prévisionnels. Il convient dès lors de resserrer la coordination opérationnelle, sous l'autorité du délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques, et de réunir plus régulièrement le comité interministériel, le comité de coordination et le comité des partenaires.
A la suite de la révision de décembre dernier, le budget total des Jeux olympiques et paralympiques s'élève désormais à 7,3 Md€, porté par le COJOP pour 3,9 Md€ et par la SOLIDEO pour 3,4 Md€. Le respect de ces enveloppes est un enjeu essentiel, d’autant qu’aucune disposition législative ne garantit, à ce jour, la couverture d’un éventuel déficit du COJOP. Des compléments et des ajustements sont dès lors indispensables dans la gouvernance d'ensemble du cadre financier, concernant notamment le niveau des recettes attendues et des exonérations fiscales consenties, le coût des infrastructures, ainsi que sur la couverture d'un éventuel déficit de l'organisation des JO conformément à l’engagement pris par l’Etat auprès du CIO.
La Cour formule au total cinq recommandations.