La Cour a examiné les comptes et la gestion de la flotte aérienne de la direction générale de la sécurité civile et de gestion des crises (DGSCGC), composée des hélicoptères de secours et des moyens aériens de lutte contre les feux de forêts, notamment les avions bombardiers d’eau. Cette direction s'appuie sur une culture opérationnelle solide, qui privilégie la réalisation des missions, souvent dans un contexte d'urgence. Pour autant, son absence de vision stratégique limite sa capacité à affronter les défis majeurs que sont l'aggravation du risque des feux de forêts et le renouvellement de la flotte d'aéronefs.
La flotte de la DGSCGC souffre en outre d'une organisation fragile et dépend de prestataires parfois défaillants. Les sollicitations de la flotte pour d’autres missions, notamment de transport interhospitalier, l’éloignent de son cœur de métier. La DGSCGC doit par ailleurs redresser sa gestion des ressources humaines. La Cour formule au total cinq recommandations.