Le CHS a bénéficié de la reconstruction des unités d’hospitalisation ; toutefois, dès l’ouverture des nouveaux locaux, l’établissement a été confronté à la saturation de ses capacités d’accueil, aggravée par des tensions budgétaires anciennes et persistantes. Dans ces conditions, le CHS a mis en œuvre un premier plan d’économies s’attachant notamment à une application stricte du temps de travail. Ces mesures, qui se sont traduites par de fortes tensions sociales, n’étaient pas suffisantes pour assurer un équilibre durable. Pour répondre à ce défi, la chambre constate que l’établissement a su ajuster sa capacité d’accueil, réorganiser ses services afin d’accélérer la mutation de l’offre en santé mentale vers l’ambulatoire, et réduire significativement ses effectifs non-médicaux.
Ces mesures d’économies ont permis au budget d’être à nouveau excédentaire à partir de 2016. Toutefois, sur la base des hypothèses de financement retenues par l’établissement, le budget redeviendrait déficitaire dès 2019 avec une aggravation sur les exercices suivants. Cette prospective doit inciter l’établissement à poursuivre ses actions de maîtrise des dépenses.