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Centre hospitalier d'Armentières (Nord)

CRC HAUTS-DE-FRANCE

Le centre hospitalier d’Armentières est un établissement public de santé polyvalent. Il dessert une zone d’attractivité de plus de 150 000 habitants à proximité immédiate de la Métropole Européenne de Lille. Bien que doté de capacités et d’équipements, en particulier en imagerie, suffisants et opérationnels, son activité d’hospitalisation est en baisse, ce qui est de nature à dégrader une situation financière déjà fragile.

SYNTHÈSE

 

Malgré des efforts pour maîtriser ses charges générales et ses dépenses d’investissement, l’établissement est confronté à un déficit de ressources. Cette situation résulte, notamment, d’une vive concurrence territoriale qui engendre d’importants taux de fuite, accentuée par des coopérations déséquilibrées ainsi que par une rotation élevée des équipes médicales. Ces facteurs ne permettent pas de maintenir le niveau d’activité. De plus, malgré l’existence d’outils de pilotage et d’une gouvernance active, la participation des acteurs médicaux aux enjeux de gestion reste insuffisante. L’absence de délégation de gestion aux chefs de pôle ne facilite pas leur implication.

Si la situation semblait régulée en 2015 dans le cadre d’un plan de retour à l’équilibre signé avec l’agence régionale de santé, la nouvelle baisse de l’activité d’hospitalisation de 3 % en 2016 impose une révision du modèle financier envisagé et fragilise les équilibres futurs de cet établissement ainsi que sa capacité à investir. Le déficit du budget principal de l’année 2016 a dépassé 4 M€, soit plus du double de l’exercice 2015 alors que l’enjeu du plan de retour à l’équilibre initial visait à dégager une économie de 3,2 M€ à terme et rétablir un taux de marge à 4,5 %.

Dans ces conditions, dans la perspective d’une restauration de ses équilibres financiers, la croissance de l’activité de l’hôpital en volume constitue un enjeu essentiel. L’autre enjeu est de stabiliser les équipes médicales nécessaires pour assurer ce niveau d’activité. Le centre hospitalier a connu une forte rotation de ses équipes médicales, le maintien de l’offre de soins nécessitant le recours à l’intérim mais aussi le recrutement de médecins contractuels. Ces mesures, parfois exceptionnelles, ont entraîné des charges supplémentaires importantes, partiellement dues à des rémunérations supérieures à celles prévues par la réglementation.

En ce qui concerne les personnels non médicaux, l’établissement est confronté à un absentéisme élevé, qui induit des dysfonctionnements et des coûts importants, équivalant à 77 agents.

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