SYNTHESE
Issue de la fusion de deux cliniques privées d’actionnariat médical, elle appartient, depuis sa nouvelle implantation il y a plus de vingt ans, en intégralité au groupe Générale de Santé, devenu Ramsay Générale de Santé. Au sein du groupe, la clinique fait partie du pôle Artois qui associe les trois cliniques non psychiatriques du bassin minier : Saint Amé, Hôpital privé de Bois-Bernard et Les Bonnettes à Arras, ainsi que plusieurs centres d’imagerie et de radiothérapie.
L’activité de la clinique est, principalement, chirurgicale, avec des atouts en matière de cancérologie. Les coopérations avec les établissements hospitaliers publics sont réduites aux obligations d’adressage de niveau supérieur (néonatalogie, réanimation).
L’activité stagne sur la période de contrôle, du fait d’un faible dynamisme médical et d’une vive concurrence qui ne lui permettent pas de fidéliser sa patientèle.
L’établissement est, en effet, confronté à une forte concurrence locale des hôpitaux publics, ainsi qu’à des dispositions d’exclusivité dans les contrats d’activité libérale, ce qui freine le recrutement de nouvelles compétences. L’hospitalisation à partir des urgences reste à réorganiser, de même que le suivi de la performance et de l’occupation des activités autorisées.
La situation financière de la clinique s’est dégradée du fait de la baisse des recettes d’activité, qui représentent plus de 85 % des ressources et de son chiffre d’affaires.
Elle a, en conséquence, réajusté ses dépenses, notamment de personnel mais d’autres ne relèvent pas de ses marges de manœuvre propres, telles celles qui se rattachent au volet immobilier et aux contributions reversées au groupe. Ses transferts intra-groupe représentent plus de 0,9 M€, soit 7 % du chiffre d’affaires sur le dernier exercice.
Ces transferts, qui n’ont pas été examinés par la chambre, ne permettent pas d’apprécier, à leur juste valeur, la rentabilité et la profitabilité de la clinique.