Les dysfonctionnements des compteurs chez les usagers de l’eau agricole, identifiés depuis plusieurs années, ne font pas l’objet d’un programme de remplacement à la hauteur des enjeux. Les écarts considérables, de l’ordre de trente millions de m3, relevés par l’OEHC entre les volumes d’eau agricole distribués et ceux facturés ne font l’objet d’aucune action correctrice. Le manque à gagner annuel est d’environ 3 millions d’euros (M€), alors même que la tarification de l’eau agricole est déjà inférieure de moitié à celle relevée dans les autres bassins suivis par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Les opérations structurantes en matière d’ouvrages hydrauliques sont portées par la collectivité de Corse. Les dépenses d’équipement réalisées par l’OEHC ont essentiellement concerné l’entretien et la réhabilitation des ouvrages existants. Certains programmes de travaux accusent des retards importants.
Le bilan de l’OEHC s’avère modeste sur les autres volets de la gestion quantitative de l’eau, notamment pour l’incitation au changement des pratiques. Des efforts commencent à poindre pour le suivi des masses d’eau.