Héritière d’une longue histoire depuis sa fondation en 1289, l’Université de Montpellier a connu de nombreuses transformations statutaires au cours de la période récente. Issue de la fusion en 2015 des anciennes universités de Montpellier 1 et Montpellier 2, couvrant l’ensemble des champs disciplinaires hormis les arts et sciences humaines, elle a pris le statut d’établissement public expérimental (EPE) au 1er janvier 2022.
Sélectionnée dans le cadre d’un appel à projet I-Site des programmes d’investissements d’avenir en 2017, elle se présente comme un pôle majeur de recherche et d’enseignement autour des grandes thématiques « Nourrir-soigner-protéger », en relation avec la forte présence des organismes nationaux de recherche sur le site. Pour autant, si l’obtention de l’I-Site a permis à l’université de se positionner comme un porte-étendard de la recherche, les transformations statutaires menées pour garantir cette obtention n’ont pas été accompagnées d’évolutions de fond. Son organisation confère à ses composantes une grande autonomie, selon un principe de subsidiarité réaffirmé, et le pilotage central demeure à renforcer. L’Université de Montpellier, devenue un EPE, doit impérativement consolider sa gestion.