La Cour a procédé au contrôle des comptes et de la gestion de l'établissement public d'aménagement de Marne-la-Vallée (EpaMarne) pour les exercices 2018 à 2022. Dédié à l'aménagement de l'est parisien à son origine, l'établissement procède désormais également au réaménagement de tranches anciennes. Par ailleurs, l'EpaMarne est lié par une convention à l'EPA France, chargé de l'aménagement du secteur autour du parc d'attraction Disneyland Paris, auquel il fournit personnels et moyens généraux.
Malgré d'indéniables succès opérationnels avec la création de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, l'établissement a été confronté aux difficultés rencontrées dans le secteur du bâtiment (renchérissement des matières premières, de l'énergie) entraînant de fortes variations de ses résultats. L'EPA, conscient de ces évolutions, cherche à adapter son modèle économique.
L'EpaMarne a été confronté à des difficultés internes persistantes, qui ont entraîné des délais de paiement excessifs. Par ailleurs, malgré des améliorations au cours des années sous contrôle, des faiblesses sur la gestion des achats ou sur la sécurité informatique demeurent. La Cour a également relevé, alors que l'établissement vient d'ouvrir une ligne de crédit pour maîtriser une trésorerie en baisse tendancielle, une politique généreuse d'avantages en nature. L'ensemble de ces constats a conduit la Cour a formulé dix recommandations.