L’école doit notamment continuer à adapter le contenu de ses formations pour davantage prendre en compte les disparités de niveau entre les élèves surveillants et délivrer des apprentissages conformes aux attentes des établissements et des services pénitentiaires employeurs. En outre, la contribution des formateurs des directions interrégionales des services pénitentiaires au dispositif national de formation initiale doit être mieux définie et valorisée.
L’ÉNAP dispense également, dans une moindre mesure, des formations continues. Cette activité doit être mise en cohérence avec celle conduite par les directions interrégionales dans ce domaine.
Centre d’expertise en matière pénitentiaire, l’ÉNAP anime des partenariats en France et à l’étranger, pilote des recherches, réalise des études et organise des colloques. Ces activités dans leur ensemble mériteraient d’être mieux programmées.
L’école dispose de peu de marges de manœuvre pour l’exercice de son activité principale et les prérogatives de son conseil d’administration et de son directeur méritent d’être renforcées.
Enfin, malgré une bonne situation financière, l’ÉNAP doit veiller à ce que ses responsabilités en matière de maîtrise d’ouvrage public soient strictement définies. La démarche de contrôle interne associée aux missions de formation et de recherche est quant à elle à renforcer.


