La Cour établit notamment les constats suivants :
- l’activité du grand port maritime (GPM) est handicapée par un contexte social tendu, qui se traduit par des défaillances dans la politique de ressources humaines et un dérapage des effectifs et des charges de personnel ;
- en matière de sécurité et de sûreté, le port n’est pas épargné par l’intensification des narcotrafics et doit rehausser son niveau de contrôle ;
- la rentabilité du GPM, dont le modèle est fortement dépendant des énergies fossiles, s’est nettement dégradée entre 2017 et 2024 : le résultat d’exploitation, qui atteignait 14,7 % du chiffre d’affaires en 2017, a reculé à seulement 3,4 % en 2024 ;
- pour réussir sa transition et répondre au défi de la décarbonation, le port devra dans tous les cas consolider son nouveau modèle économique, recentré sur les revenus domaniaux et la filière de l’éolien en mer, et confirmer la rentabilité des investissements majeurs qu’il s’apprête à engager.


