La superposition de différents instruments financiers européens, conçus dans le temps long mais également parfois dans l’urgence, et les délais importants entre la programmation et le démarrage de leur mise en œuvre rendent complexes les fonds européens dans le champ social. Cette complexité brouille la lisibilité pour les bénéficiaires et relègue l’évaluation de l’efficacité socio-économique des fonds à un second plan.
Par ailleurs, la volonté affichée de simplifier les relations avec les porteurs de projet n’élimine pas les nombreux obstacles administratifs au moment de l’attribution, du suivi et du contrôle des crédits.
Enfin, la recherche d’efficience demeure peu développée : le coût de coordination entre des ressources de gestion nombreuses est élevé et le suivi des dépenses et des risques financiers reste à optimiser.


