La politique du logement, établie dans ses principes il y a plusieurs décennies, à une époque de relatif plein emploi, n'identifie pas comme l'un de ses objectifs l'aide à la mobilité. Celle-ci semble pourtant déterminante pour l'emploi : les difficultés de logement liées aux contraintes du marché du travail pourraient être en partie corrigées si les besoins des actifs ou des candidats à l'emploi étaient mieux pris en compte.
Le marché du travail et la répartition des logements sur le territoire ont ainsi connu, sur les cinquante dernières années, des évolutions très différentes, aboutissant à une inadéquation croissante. Pour pallier ces difficultés, il est pourtant possible de jouer sur plusieurs leviers de la politique d'aide au logement, comme l'accroissement d'une offre abordable dans les zones métropolitaines dynamiques ou des mesures d'accompagnement à la mobilité.
La Cour formule à cet effet six recommandations.