Une hausse de la population scolaire mais une baisse des dépenses
Durant la période analysée par la chambre, la population scolaire a augmenté de 10 %. Les dépenses scolaires et périscolaires ont en revanche baissé, de 31,7 M€ à 28 M€. Cette baisse est due à la réduction de moitié des dépenses d’investissement. Elle est cependant ponctuelle puisque la rénovation d’un groupe scolaire et la construction d’une nouvelle école sont programmés pour la rentrée 2019, pour un total de 22,7 M€. Les dépenses de fonctionnement ont, elles, augmenté de 6 %, essentiellement en raison de la hausse des dépenses de personnel liées aux nouveaux rythmes scolaires. Les recettes liées aux compétences scolaires et périscolaires ont augmenté fortement, de 127 %, mais les valeurs absolues sont basses par rapport aux dépenses, de 0,5 M€ en 2013 à 1,1 M€ en 2016. Ce surplus de recettes est dû au fonds d’amorçage de l’Etat et au financement de l’encadrement par la CAF.
La réforme des rythmes scolaires n’a pas entraîné de fortes modifications de la journée type
Les nouveaux rythmes scolaires se sont caractérisés par la réduction du temps scolaire des après-midis, avec quinze minutes de pause méridienne supplémentaire et la fin des cours qui a été avancée d’une demi-heure. Cela a permis de ne pas mettre en place de nouvelles activités périscolaires et donc de garder une certaine stabilité. La hausse de l’amplitude périscolaire a tout de même nécessité le recours à 28 agents supplémentaires. Malgré tout, la commune est revenue à la semaine de quatre jours depuis la rentrée scolaire 2017.
La restauration scolaire fait désormais l’objet d’une délégation de service public
Durant toute la période examinée la fréquentation de la restauration scolaire est restée stable, autour de 50 %, tout comme les tarifs. Le seul changement notable est la délégation de service public, par le biais d’un contrat d’affermage depuis le 1er septembre 2016, qui a fait suite à un marché de prestations de services. La société est restée la même.