Elle doit veiller à améliorer la qualité de l’information comptable et financière délivrée, notamment par la mise en place d’une comptabilité des engagements, la fiabilisation de son bilan et de meilleurs taux d’exécution budgétaire en investissement.
Entre 2014 et 2019, les ressources institutionnelles ont constitué la majeure partie de ses recettes réelles de fonctionnement. Ramenée au nombre d’habitants, la dotation globale de fonctionnement était supérieure de près de 16 % à celle perçue par les communes de la même strate. En dépit de taux d’imposition relativement élevés, le rendement des impôts locaux reste toutefois inférieur à celui constaté, en moyenne, dans les communes de taille comparable, signe de bases d’imposition relativement faibles.
En 2019, les dépenses de personnel représentaient 50,27 % des charges courantes de fonctionnement, soit un niveau nettement supérieur à celui des communes de la même strate, alors même que la communauté d’agglomération exerce de nombreuses compétences sur le territoire communal.
Au cours de la période sous revue, la chambre relève que les frais engagés au titre des fêtes et cérémonies ont augmenté fortement, de plus de 87 %. La commune est invitée à rationaliser ces dépenses et, parallèlement, à mieux encadrer les conditions de déroulement des festivités qu’elle organise.
Son niveau actuel de dépenses de fonctionnement pourrait, à terme, obérer la capacité de la commune à financer ses investissements : elle envisage, en effet, de nouvelles opérations relatives à l’amélioration du centre-bourg et à la construction d’une salle de sport à haute qualité environnementale. Or, pour mener à bien ces projets sans dégrader davantage sa capacité de désendettement, elle devra veiller à conforter sa capacité d’autofinancement en maîtrisant ses charges de gestion.