SYNTHÈSE
Les projets d’orientations d’aménagement et de programmation (OAP) d’ampleur, repris dans son plan local d’urbanisme (PLU) de 2018 et qui visent la construction de logements valorisant un certain nombre de friches, n’ont ainsi pas abouti. C’est notamment le cas de la friche "Les engrais d'Auby", située en cœur de ville, pour laquelle aucun projet concret d’aménagement n’aura vu le jour mais qui aura en revanche soutenu la réalisation – pour un coût de plus de 5 M€ HT – d’une passerelle reliant les deux berges du canal de la Deûle, mise en service en 2021 et desservant toujours une friche.
Certaines de ces OAP se révèlent par ailleurs incompatibles avec le schéma de cohérence territoriale (SCoT) du Grand Douaisis 2020-2040, révisé en 2019. La collectivité, qui a souhaité en 2017 conserver sa compétence en matière d’urbanisme et qui vient d’engager la révision de son PLU, devra donc veiller à la pertinence et la cohérence de ses projets avec les schémas de planification territoriale pilotés à l’échelle supra communale.
La situation financière communale est relativement équilibrée. Alors que les produits de gestion ont eu tendance à augmenter entre 2017-2021, les charges de gestion ont diminué. En résulte une capacité d’autofinancement brute en hausse sur la période (de 1,47 M€ à 2,29 M€), laquelle a permis une amélioration de la capacité de désendettement, nonobstant le maintien d’un niveau de dette particulièrement élevé.
La soutenabilité future des finances d’Auby dépendra cependant de sa capacité à maîtriser ses dépenses de fonctionnement, dans un cadre contraint par la rigidité des charges de personnel et le poids de certaines charges courantes – telles que le chauffage de la piscine – qui résultent de choix d’investissements du début des années 2010 et de facteurs plus exogènes (comme l’évolution défavorable du prix de l’énergie, venue neutraliser – en 2021 – les économies réalisées sur d’autres postes).