SYNTHESE
Elle conserve des liens étroits avec la Congrégation des religieuses franciscaines missionnaires de Notre-Dame, propriétaire du bâtiment principal, pris à bail par l’association.
Sous statut privé à but non lucratif, l’établissement emploie 75 agents en équivalents temps plein et dispose d’un budget de 5,7 M€ en 2019. L’âge médian des personnes âgées accueillies est de 85 ans. Leur niveau élevé de dépendance appelle une prise en charge adaptée. Le tarif d’hébergement est légèrement supérieur à la moyenne départementale.
La gouvernance a profondément évolué ces dernières années. Après un placement de l’établissement sous administration provisoire entre 2018 et 2019, un partenariat s’est établi avec une autre association, « La Vie Active ». Ses modalités financières, qui prennent actuellement la forme de frais de siège en méconnaissance de l’autonomie juridique de l’entité gestionnaire, doivent toutefois être réexaminées, un contrat de prestations de services devant être présenté à la prochaine assemblée générale, selon les réponses transmises à la chambre.
L’établissement a, pendant plusieurs années, fonctionné en dépit d’un avis de la commission départementale de sécurité défavorable à la poursuite de son exploitation, induisant ainsi une situation de risque pour les résidents. Les conditions d’accueil sont, par ailleurs, éloignées des normes de confort actuelles et du « cadre agréable » évoqué par les statuts associatifs : les chambres sont, pour la plupart, exiguës, difficilement accessibles aux personnes à mobilité réduite et dépourvues de douches individuelles. Un ambitieux et nécessaire projet de restructuration et d’extension connaît un début de mise en œuvre. Il devrait permettre d’améliorer les conditions d’hébergement.
La situation financière, qui s’était fortement dégradée, s’est redressée depuis 2018 mais demeure cependant fragile.
L’établissement doit rapidement redéfinir ses objectifs à moyen terme, à l’aide des documents stratégiques que sont la convention pluriannuelle conclue avec les autorités de tutelle et le projet d’établissement. La première est échue depuis fin 2020, le second reste à élaborer depuis 2017.
Les moyens financiers et humains dédiés à la prise en charge des soins et de la dépendance ont été accrus. Néanmoins, l’encadrement médical souffre de l’absence, depuis plus de trois ans, d’un médecin coordonnateur, ne permettant pas à l’établissement d’assumer la totalité des responsabilités qui lui incombent dans le champ du soin.
Des outils et procédures ont été mis en place, tant en ce qui concerne l’organisation interne que la prise en charge des résidents. Une démarche de qualité a été engagée. En dépit des réels progrès accomplis, des insuffisances demeurent : la mise en place des projets individualisés d’accompagnement est inaboutie et, si de nombreux partenariats ont été noués avec des établissements ou professionnels de santé, leur évaluation fait défaut.
Depuis le début de la crise sanitaire, l’établissement a pris des mesures adéquates pour assurer la protection de ses résidents, tout en ayant le souci de maintenir le lien avec leurs familles. Début février 2021, aucun cas avéré de Covid-19 n’avait encore été signalé parmi les résidents. Ceux-ci ont fortement adhéré à la vaccination qui s’est déroulée fin janvier 2021.