Trois grands messages ressortent de cette enquête :
1 : renforcer la connaissance des friches (recensement et caractérisation des sites existants)
Les friches restent encore mal connues des acteurs locaux et il n’est pas possible d’en dresser un état exhaustif actualisé. Les friches, même potentielles, pourraient représenter un peu plus de 10 ans d’artificialisation des sols.
2 : intégrer les opérations de recyclage de friches dans un projet urbain global
Il n’y a pas de projet réussi qui soit déconnecté de son environnement et les collectivités disposant d’un projet urbain global ont plus de succès. Pour ce faire, elles doivent avoir préalablement identifié les besoins et l’offre foncière disponible et associer très tôt les parties prenantes.
3 : se donner les moyens de mener à terme les projets de recyclage de friches
Reconvertir une friche impose d’anticiper les enjeux de dépollution, surtout pour des logements. Il faut aussi disposer d’un plan de financement robuste, afin de piloter les travaux et d’informer les élus et les citoyens. Les collectivités doivent enfin se doter d’une ingénierie suffisante, même quand elles délèguent la maîtrise des opérations.