Deux statues dues à Henri Vernhes, face au palier du deuxième étage, symbolisent la Loi et la Justice (à droite, munie d’un sceptre).
Deux tapisseries, commandées à l’occasion du centenaire du Palais Cambon et dessinées par Vincent Bioulès, les encadrent. La Cour impériale (à droite), tissée aux Gobelins d’après un carton de Van Pool, représente le buste de Napoléon, sculpté par Antonio Canova, entouré des textes fondateurs de la Cour des comptes. La Cour républicaine, tissée à Beauvais, représente des magistrats assemblés et symbolise la collégialité.
Le plafond est orné d’une décoration circulaire peinte par Henri Gervex en 1910. Le Premier président Hérault remet un manuscrit à l’allégorie de la Justice, tandis que l’allégorie de l’Histoire consigne l’événement, sous le regard de magistrats de la Cour anciens et contemporains. Un hibou symbolise sagesse et vigilance dans l’obscurité.
Les trumeaux illustrent des domaines d’activité de l’administration sur lesquels la Cour exerce ses contrôles : l’agriculture, la médecine, les sciences, la guerre, la marine, les arts, la justice et le commerce.
Sur le palier du 2e étage se trouvent un buste de Nicolas-François Mollien, ministre du Trésor de 1806 à 1814 et pendant les Cent Jours, réalisé en 1853 par Henri-Daniel du Commun du Locle, dit Daniel (1804-1884), et un buste de Napoléon, d’après Antoine-Denis Chaudet, prêt du musée de Fontainebleau.
