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La Grand'chambre

Ornée d'un plafond à caissons et de boiseries
Audience solennelle de rentrée 2018, en présence du Président de la République
Prestation de serment des nouveaux auditeurs lors de l'audience solennelle de rentrée 2018
Audience solennelle du 13 septembre 2018
Ancienne gravure de la Grand'chambre
Visiteurs lors des Journées européennes du patrimoine
Visiteurs lors des Journées européennes du patrimoine
Fronton brisé avec l'article 15 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
"La chaste Suzanne" fait partie d'une suite de huit, consacrée à l'Ancien Testament, créée par Antoine Coypel en 1712. Tissée aux Gobelins en 1783
"Saint-Pierre et Saint-Jean guérissant les paralytiques" d'après Raphaël, partie d'une suite de neuf cartons intitulée "les Actes des apôtres", tissée à Beauvais en 1690
"Le triomphe d'Apollon" provient d’une série consacrée aux Triomphes des dieux, par Noël Coypel (père d’Antoine) en 1684, inspirée par un tableau du XVIe siècle de Jules Romain (Giulio Romano), peintre italien. Tissée aux Gobelins à la fin du XVIIe
"Le triomphe de Vénus" provient d’une série consacrée aux Triomphes des dieux. Créée par Noël Coypel (père d’Antoine) en 1684, inspirée par un tableau du XVIe siècle de Jules Romain (Giulio Romano), peintre italien. Tissée aux Gobelins à la fin du XVIIe

C’est la principale pièce du Palais, où se déroulent tous les temps fort de la vie de l’institution. S’y déroulent notamment, plusieurs fois par an, les audiences solennelles, dont l’audience solennelle de rentrée, en présence de membres du Gouvernement, de représentants des assemblées parlementaires et des corps constitués liés à la Cour. 
Dotée d’un plafond à caissons et de boiseries, elle est ornée de quatre tapisseries qui décoraient déjà la Palais d’Orsay (où siégeait la Cour des comptes jusqu’en 1871) : La Chaste Suzanne (d’après A. Coypel, tissée aux Gobelins en 1783), Le Triomphe d’Apollon et Le Triomphe de Vénus (d’après N. Coypel, tissées aux Gobelins à la fin du 17e siècle), Saint-Pierre et Saint-Jean guérissant les paralytiques (d’après Raphaël, tissée à Beauvais en 1690).
Un fronton brisé supporte deux sculptures : la Connaissance (avec le livre) et la Justice (avec le glaive). Y est gravé l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration », qui fonde la Cour des comptes.