C’est la principale pièce du Palais, où se déroulent tous les temps fort de la vie de l’institution. S’y déroulent notamment, plusieurs fois par an, les audiences solennelles, dont l’audience solennelle de rentrée, en présence de membres du Gouvernement, de représentants des assemblées parlementaires et des corps constitués liés à la Cour.
Dotée d’un plafond à caissons et de boiseries, elle est ornée de quatre tapisseries qui décoraient déjà la Palais d’Orsay (où siégeait la Cour des comptes jusqu’en 1871) : La Chaste Suzanne (d’après A. Coypel, tissée aux Gobelins en 1783), Le Triomphe d’Apollon et Le Triomphe de Vénus (d’après N. Coypel, tissées aux Gobelins à la fin du 17e siècle), Saint-Pierre et Saint-Jean guérissant les paralytiques (d’après Raphaël, tissée à Beauvais en 1690).
Un fronton brisé supporte deux sculptures : la Connaissance (avec le livre) et la Justice (avec le glaive). Y est gravé l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration », qui fonde la Cour des comptes.
