La chambre régionale de comptes d’Île-de-France a contrôlé la gestion et l’exploitation du Parc des expositions de la porte de Versailles. Ce contrôle (phases d’instruction et de contradiction) a été conduit avant le déclenchement de la crise sanitaire due à l’épidémie de Covid-19.
La gestion du Parc a été concédée par la Ville de Paris en 1987 à la Société d’Exploitation du Parc de Expositions (SEPE), devenue en 2008 filiale du groupe Unibail-Rodamco, sous le nom de Viparis Porte de Versailles.
La chambre a constaté que l’objectif affiché par la Ville de Paris de moderniser le Parc des expositions n’a pas été totalement atteint faute de réflexion globale sur son aménagement ;
Le projet de La tour Triangle, porté par le groupe privé Unibail-Rodamco, a été inséré de façon critiquable dans l’enceinte du Parc des expositions de la Porte de Versailles.
En outre, pour réaliser ce projet, la Ville a aussi accepté d’indemniser son concessionnaire Viparis à hauteur de 263 M€ pour un préjudice non démontré.
Au terme d’une négociation inégale, la Ville de Paris a ensuite conclu avec Viparis un bail emphytéotique administratif (BEA) dans des conditions en partie contestables.
Au final, le groupe Viparis, désormais titulaire d’un bail de 50 ans, a renforcé sa position dominante sur son marché et tente aujourd’hui d’élargir son activité au-delà des stipulations du contrat.