Atlantic’Eau contribue à la maîtrise des risques, analysés et traités en Loire-Atlantique depuis longtemps. Le syndicat mixte a ainsi largement mis en œuvre les propositions du plan de sécurisation 2007-2020, comme l’illustre la construction en cours d’une grosse canalisation de transport sous la Loire.
Une consommation d’eau en augmentation sensible
Cependant, pour satisfaire une consommation d’eau potable qui ne cesse de croitre (+15,9% entre 2016 et 2021), les prélèvements d’eau continuent à augmenter (+4,8% entre 2017 et 2021, notamment pour l’irrigation), dans une ressource en eau de moindre qualité (une seule masse d’eau de surface est en bon état écologique en Loire-Atlantique). La consommation moyenne d’eau potable par abonné progresse sensiblement depuis 2018. Les risques liés au changement climatique augmentent également.
Une souhaitable incitation aux économies
Atlantic’Eau a les moyens financiers pour répondre à ces défis : sa situation financière est confortable. Il développe une action ambitieuse en faveur de la qualité de l’eau potable. Il a augmenté les pénalités des concessionnaires relatives à la performance du réseau d’eau potable (280 K€ en 2021). Il a concentré et simplifié les compétences en son sein et a amélioré son contrôle interne et son contrôle des concessionnaires. Toutefois, les fuites augmentent depuis 2019 (5,5 Mm3 de pertes en 2021) et les tarifs ne sont pas très incitatifs aux économies d’eau potable. Enfin, Atlantic’Eau n’a pas élaboré de stratégie concertée de réduction de la consommation d’eau potable avec les plus gros consommateurs de l’agro-alimentaire (8 abonnés consomment ensemble environ 3 Mm3).