Depuis 2012, la région a privilégié le train par rapport au car, développant l’offre ferroviaire via la réouverture d’une ligne (Nantes – Châteaubriant) et la généralisation du cadencement. Cette offre est concentrée autour de ses trois principaux pôles urbains (Nantes, Angers, Le Mans) et en heures pleines.
La région a privilégié les abonnés, avec un dispositif de trajet domicile-travail à 1 €, une fois déduite la prime employeur, ce qui a favorisé leur fréquentation, plus que celle des voyageurs occasionnels.
Le coût de cette politique pour la région a augmenté sur la période, alors que la part payée par l’usager diminue. Pour autant, les investissements importants financés ne se sont pas traduits pas une amélioration notable de la qualité du service rendu aux usagers
La nouvelle convention renforce les dispositifs de contrôle de la région sur la SNCF et certaines de ses exigences. La précédente prévoyait des mécanismes d’incitation à la qualité (bonus-malus) insuffisants et éloignés du quotidien des voyageurs. La nouvelle convention répond à certaines critiques et prévoit une baisse de la contribution régionale pour une offre accrue grâce, notamment, à une baisse des heures d’ouverture des guichets. La hausse des recettes tarifaires attendue s’appuie sur une nouvelle gamme tarifaire plus favorable aux voyageurs occasionnels, alors que le prix des abonnements devrait progressivement augmenter.
Il est par ailleurs peu probable que la région ouvre des lignes à la concurrence avant 2023.