Dans son rapport, la Cour relève plusieurs constats :
- des outils de vigilance sur les risques naturels performants (Météo-France, Vigicrues), mais une conscience du risque encore insuffisante : seules 55 % des 22 000 communes tenues d’élaborer un plan communal de sauvegarde (PCS) l’ont fait ;
- un outil FR-Alert efficace et éprouvé, utilisé 66 fois en situation réelle et 287 fois lors d’exercices entre sa mise en service et juin 2025, mais encore trop méconnu du grand public, dont la doctrine d’emploi gagnerait à être clarifiée et dont le déploiement s’est parfois fait avec retard dans les territoires ultramarins,
- un réseau de sirènes vieillissant, dont la modernisation engagée reste à parachever : sa bascule prévue sur le réseau mobile fragilise la stratégie d’alerte « multicanal » ;
- la nécessité de renforcer la préparation des citoyens, afin de développer une véritable culture du risque et de la résilience collective.


