Désormais, le plan stratégique des instituts s'inscrit dans la perspective d'une intégration croissante de l'IEDOM à la Banque de France. Si les moyens de l’IEDOM sont mieux maîtrisés depuis le début des années 2010, la baisse programmée des revenus de l'institut doit l'inciter à poursuivre la réduction de ses coûts d'exploitation.
L'IEOM doit quant à lui se confronter à une modernisation, en particulier de ses instruments de politique monétaire, qui n'a été entreprise que trop tardivement, même si le mouvement semble désormais bien enclenché. Malgré des moyens moins importants que ceux de l'IEDOM, les résultats de l'IEOM sont régulièrement bénéficiaires. L'État doit donc continuer à ajuster la rémunération de son compte d'opérations, pour l'inciter à la maîtrise des coûts.
Banque de France