L'APE gère depuis 2004 les participations financières de l'État et incarne « l'État actionnaire ». Rattachée directement au ministre en charge de l'économie, c'est une structure de taille modeste (54 agents), mais qui joue un rôle important pour les cessions, les acquisitions et la gouvernance des participations financières de l'État de son périmètre : celles-ci, très présentes dans les secteurs de l'énergie, des transports et de l'industrie, sont évaluées à 160 Md€ début 2023. L'enquête de la Cour, qui a porté sur les exercices 2018 à 2022 avec actualisation de certains chiffres à 2023, montre que l'APE est organisée de manière efficiente et que ses moyens sont maitrisés, malgré quelques points d'attention. Ses missions stratégiques d'investisseur pour le compte de l'État sont conduites avec diligence, mais appellent plusieurs observations. La Cour observe enfin que l'exercice des missions de l'APE liées à la gouvernance des participations pourrait être modernisé.