La Cour a contrôlé les comptes et la gestion de l'Agence de l'outre-mer pour la mobilité (Ladom) entre 2011 et 2017. Destinée à encourager l'insertion et la promotion des travailleurs d'outre-mer au travers d’un parcours de mobilité, l’agence court un risque de déclassement au regard des missions qui lui sont confiées, en raison des graves lacunes de son équipement numérique, des limites de son système d'information et de la faible mobilité de ses conseillers en insertion professionnelle. La collaboration entre Ladom et Pôle emploi dans les territoires ultra-marins n’est pas satisfaisante et sa situation financière demeure fragile. Pour assurer son avenir, un fort rapprochement avec Pôle emploi, sur qui Ladom pourrait s’appuyer en matière d'achats, de systèmes d'information, de contrôle interne des prestations et de conseil post-formation des bénéficiaires, apparaît souhaitable.