En l'absence de mandat précis, les délégués successifs ont pris l’initiative de divers projets, sans continuité ni suivi de leur mise en œuvre. Les rares résultats chiffrés disponibles indiquent un faible niveau de réalisation. Les outils ou dispositifs mis en place à cette occasion se sont révélés éphémères et sans grand impact.
Si le coût de cette délégation peut paraître modeste, sa seule gestion par les ministères concernés emporte un coût non négligeable et prive paradoxalement de lisibilité l’action de l’État en faveur des citoyens originaires des outre-mer, notamment des étudiants.
L’absence de stratégie concrète, voire d’orientations données à cette délégation, jointe à la modicité de ses moyens, la confinent ainsi à une certaine marginalité. Cantonnée dans une fonction symbolique tout en étant porteuse de risques pour le ministère des outre-mer, la formule que représente cette délégation doit être abandonnée au profit d’une reprise de ses activités par les acteurs publics engagés dans la mobilité, la formation et l’emploi des ressortissants des outre-mer.