Présidé par un représentant des collectivités, le club a confié sa gestion administrative à l’association régionale des organismes de logement social (ARO) selon un mode de fonctionnement souple et peu formalisé mais globalement conforme à la règlementation applicable aux associations. Il est intégralement financé par des cotisations et des contributions de ses membres. Les premières couvrent le fonctionnement et l’activité courants ; les secondes, les charges de projets prédéfinis.
Le club a notamment pour objet de « favoriser les échanges et le partage d’information entre ses différents membres afin de (…) contribuer au développement et à l’amélioration de l’habitat public et privé dans les territoires de la région ». Il constitue un vecteur de promotion, auprès des acteurs publics nationaux, des pratiques et initiatives bretonnes. Son action consiste également à organiser la coordination et la concertation entre les collectivités, et à inscrire leurs politiques de l’habitat dans un pilotage régional. Il définit notamment une position commune à porter devant le Comité régional de l’habitat et de l’hébergement (CRHH), au sein duquel la politique régionale du logement est définie en partenariat par l’État et les acteurs locaux. Le club propose notamment au préfet une répartition territorialisée des aides à la pierre, c’est-à-dire des crédits ouverts pour financer la construction de logements locatifs sociaux.
Depuis 2016, les membres du club ont approfondi leur coopération en conduisant deux démarches mutualisées. Le club a conduit une mission d’accompagnement pour déployer de façon cohérente en Bretagne les mesures instaurées à l’échelle nationale afin de renforcer la mixité de l’habitat. Puis, il a piloté le développement d’une application informatique destinée à permettre aux collectivités et aux bailleurs sociaux de disposer d’une vision exhaustive et finement territorialisée des loyers pratiqués pour adapter leur politique de l’habitat.
Le club est devenu un acteur incontournable de la politique de l’habitat en Bretagne, en ce qu’il incite les collectivités locales à se concerter et facilite les échanges avec les services de l’Etat.