SYNTHESE
Une communauté hospitalière de territoire à laquelle appartient l’hôpital s’est constitué dès 2011 avec pour objectifs de mutualiser les systèmes d’informations des établissements adhérents. Son action se trouve relayée depuis la mise en place, en mai 2012, d’un groupement de coopération sanitaire (GCS) de moyens dédié à la modernisation et au renforcement de la communication des systèmes d’information des établissements parties prenantes. La direction opérationnelle des acteurs des systèmes d’information des différents hôpitaux adhérents est ainsi unifiée sous l’égide du GCS, quel que soit le niveau d’indépendance statutaire des différents partenaires.
L’instauration d’un GCS, couplée à la mise en place de la direction commune, a permis l’élaboration récente d’un schéma directeur des systèmes d’information cohérent et abouti pour les années 2015-2019.
Il s’inscrit dans le cadre des préconisations portées par les plans informatiques successifs (Hôpital 2012, Hôpital Numérique, FIDES…) dont les caractères contraignants et le volet sécurisant la prise en charge des patients sont bien perçus. Les opportunités issues de ces plans sont bien appréciées comme des outils indispensables à la mise en œuvre d’une médecine de parcours ou à l’aide au pilotage médico-économique des structures sanitaires ou médico-sociales.
L’informatique administrative et de gestion est globalement aboutie et désormais territorialement harmonisée.
L’informatique médicale construite autour du dossier patient informatisé souffre de la non-intégration de fonctions clefs en matière d’imagerie ou de résultats d’examens en biologie, pour la seule prescription, en ce qui concerne cette dernière. Le souhait des praticiens de pouvoir entrer en contact avec n’importe lequel de leur collègue, membre d’un réseau personnel, se heurte à une construction technique ou institutionnelle qui privilégie les échanges au sein du groupe hospitalier constitué avec Châteauroux.
L’acculturation des soignants à l’usage de ces technologies, perçues comme une occasion de dialogues supplémentaires avec le patient, augure d’une capacité à mettre en œuvre des systèmes informatiques, même si ceux-ci évoluent et malgré la fragilité des éditeurs informatiques, trop enclins à livrer aux établissements des versions non abouties.
Une des difficultés de la mesure de l’efficience de l’informatisation d’un petit hôpital apparaît à travers le fait qu’elle est notablement utilisée pour faire changer l’organisation, ce qui est susceptible de créer des résistances au changement.
Enfin, si la mutualisation territoriale de la fonction SIH, en cours, permet de sécuriser, d’architecturer, de professionnaliser encore et de garantir une réelle continuité de fonctionnement des systèmes d’information, le niveau d’investissement consacré aux technologies de l’information qu’a consenti le centre hospitalier du Blanc avant sa fusion avec celui de Châteauroux était très insuffisant dès lors que son activité ne lui permettait pas de dégager de ressources supplémentaires à y consacrer.
RECAPITULATION DES RECOMMANDATIONS
1 - Mettre fin à la dualité de supports (informatique et papier) en matière de dossier médical du patient.
2 - Mettre en œuvre quelques indicateurs permettant de mesurer l’efficacité et l’efficience du SIH et l’action des équipes informatiques.
3- Maintenir jusqu’à la fusion avec le CH de Châteauroux un niveau suffisant d’investissement en matière de système d’information, condition d’une prise en charge médicale de qualité.
Sommaire du rapport
SOMMAIRE
RECAPITULATION DES RECOMMANDATIONS. 7
1. Les bases juridiques et le champ du contrôle.. 9
3. La contribution des systèmes d’information à la stratégie hospitalière.. ..... 11
3.2. La contribution des systèmes d’information hospitaliers au pilotage de l’établissement.. 14
3.3. L’intégration des projets nationaux.. 15
4. Le déploiement des systèmes d’information et les moyens consacrés à l’informatique 19
4.1. L’intégration du SIH dans la production hospitalière et l’interopérabilité des systèmes. 19
4.1.1. En matière de fonctions supports. 19
4.1.2. En matière d’informatique médicale.. 22
4.2. L’organisation de la fonction informatique au sein de l’établissement.. 28
4.2.1. Le service informatique interne.. 28
4.2.2. Le recours à l’externalisation.. 28
4.2.3. Les conditions de fonctionnement du service informatique.. 29
4.2.4. La performance informatique.. 30
4.3. Le coût et le financement des SIH.. 32
5. La réalisation des projets et la contribution à l’efficience de l’établissement 35
5.1. La mise en œuvre des projets SIH.. 35
5.2. L’étude de trois opérations significatives. 37
5.2.1. L’infrastructure serveur et stockage.. 37
5.2.2. Le Dossier Patient Informatisé.. 37
5.2.3. Mise en œuvre du logiciel Cpage GEF/ GRH.. 39
5.3. La contribution du système d’information à l’efficience de l’établissement 41
5.3.1. Le pilotage du système d’information par la performance.. 41
5.3.2. La contribution à la production de soins en liaison avec le médecin DIM. . 42