Malgré des besoins indéniables et des activités orientées vers davantage de rencontres et de partage entre les habitants des quartiers, la participation de ceux-ci aux instances décisionnaires de l’association n’est pas effective.
La situation financière de la régie est fragile. Les comptes et la gestion examinés sur la période de 2016 à 2020 mettent en évidence des dettes importantes qui ne cessent de croître depuis 2018 et un budget déficitaire. Le financement majoritairement assuré par l’État ne permet pas de pallier le manque de rigueur dans le suivi des dossiers de subventions et l’absence de constitution des dossiers nécessaires pour percevoir les fonds attendus.
Par ailleurs, la défaillance de la gouvernance conjuguée à la crise sanitaire du COVID-19, a conduit à un mouvement social et une grève au printemps 2020 qui ont entrainé la perte de confiance de certains partenaires et, corrélativement, la perte de marchés.
La chambre estime que cette confiance ne pourra être reconquise qu’au prix d’un changement radical de gouvernance.
La chambre observe également que l’actuelle direction salariée doit être renforcée et que, sans un étayage solide au niveau administratif et financier, la dégradation financière ne pourra que s’accentuer. Elle doit être soutenu par des instances dirigeantes impliquées et fonctionnant en conformité avec les statuts et le modèle de labellisation choisi.