Les résultats en deux mots
L'étude révèle que la politique publique en faveur des pôles de compétitivité a eu des effets positifs sur les entreprises, les réseaux et les territoires, malgré certaines fragilités méthodologiques. Les entreprises qui adhèrent à ces pôles augmentent leurs efforts en R&D, avec une dépense supplémentaire moyenne de 35 000 euros, nette du Crédit d'Impôt Recherche (CIR). Entre 2008 et 2013, les PME membres des pôles ont embauché ou conservé en moyenne plus de personnel que les entreprises non membres, notamment 0,56 cadre, 0,58 professionnel intermédiaire et 0,28 employé. Cependant, pour les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises, l'adhésion aux pôles de compétitivité n'a pas eu d'impact positif sur les dépenses de R&D, le chiffre d'affaires ou l'emploi.
Recommandations
L'étude recommande d'encourager les fusions entre pôles de différentes maturités, d'intensifier la coopération entre les membres d'un pôle via les IRT et les CSF du CNI, et de promouvoir une participation accrue des PME et des organismes publics de recherche pour améliorer la qualité et l'intensité des coopérations.
Contact : France Stratégie
Ce document, produit par la Cour, résume un rapport d'évaluation. Il n'engage pas la responsabilité des auteurs dudit rapport.