Les résultats en deux mots
Globalement, on constate un effet moyen significatif de Paerpa dans deux domaines : la iatrogénie médicamenteuse (prescriptions inappropriées et polymédication) et les visites aux urgences. Mais la baisse liée à Paerpa est modeste. En revanche, aucun impact significatif de Paerpa pour réduire les hospitalisations en médecine et en chirurgie des personnes âgées n’a été identifié.
Toutefois, cet impact global de Paerpa est lié à une baisse concentrée dans quelques territoires Paerpa. Ces résultats contrastés selon les territoires ne permettent pas de conclure à une efficacité globale de Paerpa mais plutôt à des réussites liées à certains projets locaux qui ont pu se développer grâce à l’expérimentation Paerpa.
Les analyses d’impact du dispositif PPS montrent que les PPS ont ciblé les personnes âgées qui ont des besoins de santé très complexes, nécessitant une prise en charge sanitaire et médico-sociale, et ont eu un impact positif sur les dépenses de soins infirmiers à domicile des personnes qui en bénéficient. Ces dépenses augmentent significativement dans la première année suivant le PPS, sans pour autant se traduire par une augmentation des dépenses globales en ville, le PPS s’accompagnant ainsi d’une réduction des dépenses de soins de généralistes et de médicaments (Penneau et al., 2019). Le PPS a été mobilisé par les professionnels de santé de premier recours pour enclencher une prise en charge médicosociale et sociale au domicile de la personne. En revanche, les analyses ne montrent aucun impact significatif du PPS sur les indicateurs hospitaliers, notamment les réadmissions et les hospitalisations évitables, ni sur la polymédication et les prescriptions inappropriées.
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