Un important développement de l’activité depuis 2019
Initialement centrée sur l’exploitation de centrales photovoltaïques en toitures, l’activité s’est développée principalement par des prises de participation dans des sociétés de production d’énergies renouvelables que la SEM a permis d’initier ou qu’elle a rejoint pour finaliser leurs projets. La SEM intervient désormais sur des projets photovoltaïques au sol, éoliens, de gaz naturel véhicule (GNV) et de méthanisation.
Les coûts d’investissement et d’exploitation sont maîtrisés et correspondent aux moyennes relevées dans des études nationales. Le doublement de son capital en 2023 devrait lui permettre de répondre aux besoins des territoires en matière de production d’énergies renouvelables. Le dernier plan d’affaires prévoit en effet de multiplier par sept la production d’énergie entre 2021 et 2030.
Un modèle économique qui doit faire ses preuves
La situation financière de la SEM est satisfaisante et maîtrisée. Toutefois, le développement de l’activité a été financé par l’augmentation des fonds propres. Elle doit faire la preuve que son modèle économique est adapté en réinvestissant les gains générés par les premiers projets dans des nouveaux projets.
Certains risques financiers liés aux prises de participation dans des sociétés de production d’énergies renouvelables doivent être mieux identifiés. En cas de défaut d’une société, la responsabilité de la SEM serait en effet appelée à la hauteur de son poids dans l’actionnariat.
Les fortes incertitudes qui pèsent sur l’évolution du marché de l’électricité ne permettent pas de déterminer si le modèle d’affaire et les taux de rendement interne des projets sont à même de dégager un modèle économique rentable. La chambre invite la SEM à réajuster ses prévisions régulièrement en fonction de l’évolution opérationnelle des projets et de l’environnement économique de son secteur d’activité.