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Jean Louis Delhumeau
2875 av. Gl De Gaulle
44420 Piriac sur Mer
Chambre régionale des comptes
plgre
ff
e.correspondanceJF@crtc.ccomptes.fr
25 rue Paul Bellamy
BP 14119
44041 Nantes cedex 01
Piriac sur Mer, le 28 novembre 2023
Madame, Monsieur,
Après lecture de votre rapport, j’adhère à votre analyse concernant la création d’un pôle
intercommunal du trait de cote .
Par ce courrier, concernant le trait de côte, je tiens à vous interpeller sur les études commandées
par la Carene et Cap Atlantique, et plus particulièrement la zone pilote de Bayaden, qui
comportent de très graves omissions .
Trois réunions ont été organisées à l’initiative de Cap Atlantique , sous forme de 2 ateliers
participatifs sur le site école de l’anse de Bayaden en novembre 2022, et une réunions de
synthèse en avril 2023:
1er atelier :
Présentation d’un plan sur lequel la mer
envahie les falaises , les constructions et la route av. Gl
de Gaulle
Nous avons passé la plus grande partie de cette réunion à disserter sur les solutions à apporter à
30/100 ans : circulation des véhicules, piétons, variétés de vegetations à planter.etc…
Aucune remarque ou note n’ont été prises par exemple, sur le fait que cette route,
surplombe de
1 mètre à 2 mètres , 60 maisons
environ (impasse de Toulport, Hameaux de la foret…).
2ième atelier
:
Un certain nombre de rapporteurs ont évoqué di
ff
érents problèmes, or aucune remarque
n’apparaissent dans ce rapport concernant d’autres solutions proposées par les intervenants,
(ci dessous une alternative proposée).
Réunion de synthèse:
Je n’ai même pas
eu l’occasion de m’exprimer lors de cette réunion sur ces omissions ,
l’intervenante ne m’a pas laissé développer d’autres analyses ,me coupant la parole
dès le début.
Sur cette problématique de trouver des solutions autres que l’expropriation, je vous signale que
d’autres sites sur la commune de Piriac, en plus de Bayaden, sont concernés par ce phénomène.
Comparons succinctement deux hypothèses pour l’avenir de cette zone :
1er hypothèse:
Il est tout à fait possible aujourd’hui, sur l’anse de Bayaden, de procéder à la reconstruction du
chemin douanier à une hauteur de 2 mètres avec un empierrement (coût 4 à 500 000
) ,
constructions de
type de celles réalisées à Quimiac il y a une vingtaine d’années et toujours en
place à ce jour sans dommages.
CRC Pays-de-la-Loire
KPL GA230387 KJF
30/11/2023
Cette solution a
l’avantage d’un coût minime, une protection e
cace pour les 15 maisons ,
concernées dans l’anse, protection de la route et donc
des 60 maisons en contrebas .
2ième hypothèse :
Cette étude précédemment évoquée et l’ordonnance du 6 avril 2022 relative à l’aménagement
durable des territoires
: expropriation foncière puis expropriation des constructions .
Evaluation moyenne : 15 maisons X 700 000
= 10 500 000
environ
Puis dans cette hypothèse, l’obligation de construire une digue de protection pour les 60 maisons
en contrebas
de la route :
1 500 000
Soit un total de 12 MM
(pour les générations futures…)
Un rappel, les prévisions et constations du GIEC, et les mesures satellitaires
indiscutables sur 20
ans, donnent de 3 à 4 mm d’augmentation du niveau d’eau /an soit 30 à 40 cm par siècle :
nous sommes donc encore très loin des 1 mètre évoqué par beaucoup et je ne parle pas des
hypothèses infondées de 3, 5, 10 mètres ….!!!!!
Pendant les 31 ans d’élu Piriacais, j’ai connu le directeur de l’école publique dont la cour était
inondée aux grandes marées, la cale et le canot de sauvetage inondé dans ces mêmes périodes ,
et pourtant, malgré de très grosses tempêtes depuis 20 ans , ces 2 sites n’ont jamais été inondés
à nouveau.
En conclusion , il me parait souhaitable de mettre en place des outils de contrôle et des travaux
de protection,
avec des objectifs, des analyses revues
et suivies tous les 10 ans , pour s’adapter
à un avenir dont personne ne connait avec certitude les évolutions, et non pas s’acheminer vers
une projection à
30 ou 100 ans complètement incertaine avec des expropriations à la clé .
Restant à votre disposition, pour tout contact, afin de développer ce courrier .
Cordialement.
Jean Louis Delhumeau