La structure financière du TnBA présente d’importantes fragilités, caractéristiques des entités intervenant dans le domaine du spectacle vivant, même si sa situation financière est meilleure que celle d’autres CDN. Le montant de son capital social est limité (8 000 €), son fonds de roulement à peine positif sur la durée, son résultat est excédentaire mais donne lieu à des bénéfices modestes, ses ressources propres (ventes de billets ou de spectacles, apports en coproduction reçus, etc.) représentent à peine 20 % de ses produits.
Dans ces conditions, le TnBA apparaît très tributaire de l’implication de l’État et des collectivités territoriales, la proportion des subventions dans son budget atteint près de 75 %.
Concernant la politique d’achats, le TnBA est juridiquement tenu de respecter les principes généraux de la commande publique (liberté d’accès, transparence des procédures, égalité de traitement des candidats). Or, en dépit de procédures internes fixées en ce domaine, le TnBA ne s’est pas conformé à l’obligation de formaliser par écrit les marchés au-delà de 25 000 €.