En 2016, la Semiso a absorbé le patrimoine immobilier de l’Office public d’habitat (OPH) de Saint-Ouen qui disposait d’environ 5 200 logements. De cette cession est née une dette qui devait être effacée par le versement d’une subvention par la commune de Saint-Ouen. La régularité de cette opération a été contestée devant le juge administratif. La chambre recommande à la Semiso de se rapprocher des services de l’État afin de sortir d’une démarche contentieuse porteuse de risques pour la société.
Bien que ce regroupement lui ait permis de procéder à une modernisation vigoureuse, de nombreuses faiblesses en termes de gestion et de performance demeurent. La chambre recommande d’amortir les coûts du regroupement en améliorant la gestion interne et les politiques publiques menées, notamment à destination des usagers. En effet, le coût de gestion par logement de la Semiso paraît très élevé, bien au-dessus des moyennes nationales.
Des efforts de gestion doivent être engagés en ce qui concerne notamment la durée de travail des agents et la prévention de l’absentéisme.
La chambre formule deux rappels au droit, notamment sur les délais de règlement de ses fournisseurs et sept recommandations, dont trois sur la nécessaire optimisation des ressources humaines