Avec près de 106 000 km de lignes à haute et à très haute tension, Réseau de transport d'électricité (RTE) est le plus grand gestionnaire européen dans son domaine. Son rôle est de développer, exploiter et entretenir le réseau et d'y assurer l'équilibre, à tout instant, des flux d'électricité. Il doit également démontrer de façon continue qu'il assure un accès non-discriminatoire au réseau à l'ensemble de ses utilisateurs.
Le chiffre d'affaires de RTE est de 4,85 Md€ et il emploie plus de 9 300 salariés. Depuis mars 2017, le capital de la société holding CTE (co-entreprise de transport d'électricité) est détenu à hauteur de 50,1% par EDF, 29,9% par la Caisse des dépôts et consignations et 20% par CNP Assurances.
A l’issue de son contrôle, la Cour constate que RTE remplit les missions qui lui sont confiées et fait face à leur évolution, dans le contexte de la transition énergétique, du rôle croissant de mécanismes de marchés et du développement des interconnexions européennes.
Si la situation financière de l'entreprise est favorable, les flux de trésorerie dégagés par l'exploitation ne garantissent pas pour autant le financement complet des investissements, d'où l'augmentation de l'endettement sur la période contrôlée par la Cour. Le fonctionnement interne de la société pourrait gagner en agilité et la gestion des ressources humaines devrait être modernisée. La Cour formule au total sept recommandations.
