Une gestion dans le cadre de baux emphytéotiques
La Région Île-de-France gère, dans le Val d’Oise, une surface de 65 hectares, où se dresse notamment un château et divers bâtiments, dans ce domaine de 700 hectares au total, par le biais de deux baux emphytéotique de 99 ans. Le propriétaire est la Fondation Charles Léopold Meyer basée en Suisse. L’objectif de la région est d’éviter la dégradation de ces bâtiments et espaces que la fondation ne pouvait plus entretenir.
Des ambitions revues à la baisse mais des coûts élevés
Les projets initiaux d’utilisation, comme un centre de séminaire ou des perspectives muséales, n’ayant pas abouti, la fréquentation est très faible. Elle n’a jamais dépassée 4 000 visiteurs par an depuis 2001. Les activités sur le site sont réduites, avec par exemple, en plus de visites, un artiste résident et des ateliers divers mais ponctuels et sans véritable lien entre eux. Pourtant, la région consacre chaque année 2,2 M€ de son budget à ce domaine, dont 935 000 € de frais de fonctionnement.
La région doit mieux valoriser le lieu avant d’éventuellement résilier les baux
Vu la faible attractivité du lieu, la région doit examiner une éventuelle résiliation des baux, d’autant que cette gestion patrimoniale est éloignée de ses compétences. Cette résiliation ne pouvant avoir lieu qu’en 2025, il parait nécessaire, en attendant, d’évaluer la possibilité de mettre en œuvre un véritable projet de valorisation, notamment culturel. Ce projet, à défaut de rentabilité, pourrait au moins permettre de dépasser la seule visée d’entretien de ce patrimoine.