Entre 2012 et 2016, le département des Landes, alors autorité de tutelle, a transféré, à la société publique locale (SPL) Trans-Landes une part importante des activités de services publics de transport routier interurbain et scolaire, jusque-là exploitées par la régie des transports des Landes qui a continué d’exercer des activités annexes ou accessoires. Toutefois, lors de cette opération, le département n’a pas souhaité transférer la totalité de ses activités de transports routier interurbain et scolaire à la SPL Trans-Landes, et la régie a en outre continué d’exercer des activités annexes et accessoires.
Ce choix a eu plusieurs conséquences qui conduisent à s’interroger sur sa pertinence. En premier lieu il occasionne un déséquilibre financier de la régie. En second lieu, il fait coexister 2 structures au statut juridique différent dont les relations reposent sur des mécanismes complexes et confus, que ce soit pour une gestion uniforme des personnels relevant normalement de 2 statuts différents ou dans la mise à disposition et l’entretien de véhicules de transport public de voyageurs.