Ces dernières années, elle a dû faire face à de nombreuses difficultés institutionnelles. La période sous revue est marquée par l’échec, en 2016, du projet de fusion entre l’UPEC et l’université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM). Cet échec a été suivi d’une profonde crise de gouvernance au sein de l’UPEC et d’une désorganisation des services. Depuis les élections de 2018, la nouvelle équipe dirigeante, renouvelée en 2022, a donc eu pour ambition d’élaborer un nouveau projet d’établissement fédérateur. Lauréate du PIA 4 avec le projet Érasme, l’UPEC souhaite devenir l’« université engagée de référence » au niveau national.
Dans ce contexte, l’UPEC est confrontée à plusieurs défis. Elle peine à s’inscrire dans une véritable politique de site. L’échec de la fusion a laissé l’université privée d’apports financiers structurants dans le domaine des investissements d’avenir. Alors qu’elle se situe dans les vingt premières universités par le nombre d’étudiants (environ 39 000), elle est en retard en termes de qualité et de maîtrise de l’ensemble de ses processus de gestion. Enfin, la nouvelle stratégie de développement volontariste de l’UPEC se traduit depuis 2021 par une inflexion de sa trajectoire financière, qui appelle une vigilance quant à sa soutenabilité.
Dans ce rapport, la Cour formule 12 recommandations.