La réduction du déficit du régime général de sécurité sociale apparaît de nature principalement conjoncturelle. Cette amélioration a en effet été rendue possible par un fort dynamisme spontané des recettes (+3 %), lié à l’évolution de la masse salariale.
Par ailleurs, l’accélération de la dépense à champ constant rend d’autant plus nécessaires les mécanismes de pilotage comme l’Ondam, qui a été respecté pour la neuvième année consécutive en 2018. Au sein de celui-ci, les tensions sur certaines catégories de dépenses de santé, principalement les soins de ville, ont été contrebalancées par la moindre progression de l’activité hospitalière. La pérennité de cette dernière évolution est cependant incertaine.

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