La chambre régionale des comptes Nouvelle-Aquitaine a contrôlé l’Institution Adour dans le cadre d’une enquête conduite par les juridictions financières sur « la gestion quantitative de l’eau dans un contexte de changement climatique ». Le bassin de l’Adour représente 17 000 km2, plus d’un million d’habitants des départements du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées et est confronté dès aujourd’hui à un déficit structurel des ressources par rapport aux besoins en eau, qui ne pourra que s’accroitre d’ici 2050 en l’absence de décisions politiques. Consciente de l’ampleur du défi à relever, l’Institution Adour développe un programme d’actions ambitieux afin d’atteindre un équilibre quantitatif à l’horizon 2050. Mais son financement prévisionnel à hauteur de 40 M€ n’est pas acquis. L’Institution Adour est également porteuse de plusieurs schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), dont l’efficacité est toutefois discutable pour répondre à l’urgence climatique. Pour progresser collectivement, l’établissement a besoin d’une plus large adhésion des intercommunalités et syndicats de rivière du bassin.
