Cet acteur principal, qui propose une offre de soins en psychiatrie adulte et infanto‑juvénile, a été certifié B par la Haute autorité de santé (HAS) en décembre 2017. Une nouvelle visite de certification dont le classement est en cours devrait établir une progression sur nombre de points.
Le re-basage dont bénéficie l’établissement depuis 2018 lui a permis de retrouver une situation financière équilibrée après plusieurs exercices marqués par des déficits structurels. La poursuite de ce mécanisme devrait lui permettre de financer en partie un schéma directeur de travaux ambitieux qui vise à la fois à élargir l’offre de soins en intra hospitalier, notamment avec des lits de soins intensifs et aussi des lits pour adolescents, mais aussi à regrouper des sites extra hospitaliers trop épars sur son territoire.
L’établissement doit se préparer à la réforme du financement de la santé mentale applicable à compter de 2021. C’est l’occasion de reconsidérer l’affectation des moyens en interne, notamment au regard d’indices populationnels.
Si des actions ont été engagées pour maîtriser les dépenses de personnel, qui représentent plus de 80 % des dépenses de fonctionnement, la suppression de divers avantages sans base légale, comme le paiement d’une sur‑rémunération aux agents contractuels, le maintien de la sur‑rémunération pendant les congés bonifiés des médecins ou encore le décompte de la pause méridienne comme du temps de travail, constituent autant de marges que l’établissement devrait utiliser.
La promotion des coopérations et des partenariats est un axe fort du projet d’établissement de l’EPSMR, projet qui représente un enjeu stratégique pour lui.