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Commune de Viry-Châtillon (Essonne) - Cahier n°1, restauration collective

CRC ÎLE-DE-FRANCE

La chambre régionale des comptes d’Île-de-France a examiné la gestion depuis 2013 du service de restauration collective de Viry-Châtillon, commune du département de l’Essonne.

Un service en régie qui a accru le nombre de repas servis tout en veillant à leur qualité

Entre 2013 et 2017, le nombre de repas servis a augmenté de 11 % pour atteindre 394 000. Sur ce total, 350 000 étaient destinés aux enfants des écoles maternelles et élémentaires pendant les temps scolaires et périscolaires. Le service des restauration est géré par la commune en régie directe. Cependant, celle-ci n’a pas de cuisine et les repas sont livrés en liaison froide. Trois marchés sont passés pour cette livraison. Le plus important, d’un montant annuel de 4,5 M€, concerne le public scolaire, le second de seulement 0,31 M€ concerne la confection des autres repas, destinés notamment aux personnes âgées et, enfin, le troisième, de 1,1 M€, a trait au portage de ces repas. La commune emploie 99 ETP pour la gestion et la réalisation de l’ensemble de ce service de restauration. L’effectif a peu varié pendant la période contrôlée. De plus, pour assurer une bonne qualité des repas servis, la commune a adopté un cahier des charges exigeant, qui prévoit par exemple un seuil d’au moins 30 % de produits bio.

Une hausse des dépenses de restauration mais une baisse du coût net pour la commune

Les dépenses de la commune relatives à la restauration collective ont augmenté de 8 % entre 2013 et 2017. Elles représentaient 11 % du budget principal en fin de période. Cette hausse est due à l’augmentation du nombre d’élèves dans les écoles et donc à celle du nombre de repas servis. Les tarifs applicables, qui sont dégressifs en fonction du quotient familial, ont été revalorisés en 2017. Les recettes correspondantes ont augmenté de 4 % et couvrent désormais 22 % du total des dépenses de restauration. Ainsi, le coût net des repas à baissé de 10,16 € en 2013 à 9,77 € en 2017 grâce notamment à une hausse de la participation moyenne des familles qui atteint désormais 23 %. La chambre souligne une amélioration du recouvrement depuis 2013 grâce au suivi plus efficace des impayés.

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